Il faut profiter de ce qui est beau, car c’est la seule chose qui compte !
Avant la satisfaction, il y a la perception, la contemplation, la jouissance de la beauté et de sa connaissance. L’orgasme physique (je n’ai pas écrit sexuellement), on le sait, on l’a tous vécu. Il est : limité, intense (si vous savez le provoquer) et répétable lorsque vous êtes excité. L’orgasme mental, la (auto)satisfaction des besoins de la beauté féminine, est sans fin et profond et répétable, chaque fois que nous rencontrons la beauté – ce qui nous excite puisque nous nous souvenons de quelque chose que nous avons ressenti, regardé (long) ou touché avec la joue, avec de l’humidité lèvres. La belle femelle est excellente physiquement et mentalement, a-t-il contemplé (de face, de dos..), après quoi on en profite, pour finir par commencer à le connaître : profond, mouillé, de près, de loin, curieux, par caressant. Orgasme mental total. Il donne forme, couleur, douceur, brillance, hydratation, pilosité (ou épilation) aux partenaires. Le simple croisement des jambes est une image d’un tableau, une jambe, un sein ou un torse. Le besoin de (soi) sexe (ainsi que l’ambition) ne peut jamais être pleinement satisfait. L’orgasme (mental ou physique) est une satisfaction intense, passagère, mais pas partielle, cela peut déboucher sur un exercice spirituel en action, plutôt que sur l’abstinence. L’ascèse ne peut mener à la satisfaction sans progrès. Je ne peux pas savoir sans voir, sans toucher profondément, lentement et longtemps. Si je ne peux pas voir, sans ressentir, je ne peux pas avoir de satisfaction (de soi) – mentale ou physique. Quand ton organe est trempé, quand tu as encore les cheveux de la dame sur les lèvres et entre les dents, quand ils sèchent lentement autour de ta bouche, quand tu allumes une cigarette de la foi, dont le goût se mêle au jus de la dame et sale sa peau, gauche sur l’arc palatal, le souvenir des belles revient, je n’arrive pas à m’en sortir. C’est l’orgasme mental, qui survit au coq fatigué, les lèvres humides, il ravive leur mémoire, plus intensément qu’une photographie. Cela signifie « goûter » le beau et pour cette raison, nous avons besoin d’une communication par lettre et photo. Le goût du moment de contact sera plus long et inoubliable.